Le cancer du poumon : tout ce que vous devez savoir

Le cancer du poumon est l'un des cancers les plus fréquents et représente un enjeu majeur de santé publique. En 2023, plus de 52 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en France. Bien que son incidence soit en baisse chez les hommes, elle augmente rapidement chez les femmes en raison du tabagisme. Dans cet article, Laura, étudiante en médecine et rédactrice chez Jinko, vous fournit des informations concrètes pour mieux comprendre le cancer du poumon, ses symptômes, ses traitements et comment mieux vivre avec cette maladie.

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Qu’est-ce que le cancer du poumon ?

Le cancer du poumon, également appelé cancer bronchique ou cancer broncho-pulmonaire, est une maladie qui se développe à partir des cellules des bronches ou, plus rarement, des cellules qui constituent les alvéoles pulmonaires (sorte de petits sacs qui contiennent l’air à l’intérieur des poumons). Il en existe deux types principaux :

Les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) : 85-90% des cas. Ils incluent les adénocarcinomes, les carcinomes épidermoïdes et les carcinomes indifférenciés.
Les cancers bronchiques à petites cellules (CBPC) : 10-15% des cas, souvent plus agressifs.

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Qu’est-ce qui provoque le cancer des poumons ?

Le principal facteur de risque du cancer du poumon est donc le tabac, mais outre celui-ci, il existe également d’autres facteurs de risques. La plupart sont des facteurs de risque sur lesquels vous pouvez agir.

Le tabagisme et le cannabis

La consommation quotidienne de tabac sous toutes ses formes est responsable d’environ 8 cancers du poumon sur 10. À noter que le tabagisme passif, c'est-à-dire le fait d'être non-fumeur mais d'être fréquemment exposé à la fumée de cigarette, augmente également de 26% le risque de développer un cancer du poumon.

Si la toxicité du tabac n’est plus à démontrer, la fumée d’un joint n’est pas non plus sans effet nocif sur les poumons : une étude menée en 2006 a prouvé que la fumée d’un joint est plus toxique que celle du tabac.

Les particules liées à des expositions environnementales ou professionnelles

Responsables d'environ 15% des cancers du poumon, certaines substances comme l'amiante, le radon, ou les hydrocarbures polycycliques aromatiques augmentent le risque. Ce risque est décuplé en cas de tabagisme associé.

À noter que le cancer du poumon peut être reconnu comme maladie professionnelle sous certaines conditions. Si vous pensez être ou avoir été exposé à des composants nocifs durant votre exercice professionnel, n’hésitez pas à le signaler à votre médecin qui pourra réaliser des démarches pour faire reconnaître votre cancer comme maladie professionnelle.

Les prédispositions génétiques

Dans de rares cas, le cancer pulmonaire survient chez un patient qui ne présente pas de facteurs de risque en particulier.

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Quels sont les premiers signes du cancer du poumon ?

À l'heure actuelle, aucun dépistage systématique du cancer du poumon n'est proposé, comme cela existe pour le cancer du sein ou le cancer colorectal. Cependant, il est important de connaître les signes qui doivent vous conduire à consulter un médecin, car, comme tout cancer, plus il est diagnostiqué tôt, mieux il se soigne. En effet, un traitement précoce peut empêcher le cancer du poumon de s’aggraver ou de se propager à d’autres parties de l’organisme.

Si les symptômes suivants ne sont pas forcément signes de cancer du poumon, ils doivent cependant vous amener à consulter :

Des symptômes respiratoires persistants ou inhabituels : une toux, un essoufflement, une douleur thoracique, des crachats sanglants ou des expectorations de sang (hémoptysies), des sifflements à la respiration, ou encore des infections pulmonaires récurrentes (bronchites fréquentes).
Des signes plus généraux : comme une fatigue anormale et persistante, une perte d’appétit ou un amaigrissement.
D’autres signes moins fréquents : peuvent être présents, comme une modification de la voix, un enrouement, une difficulté à avaler ou encore des douleurs osseuses.

N’oubliez pas qu’il est essentiel de discuter ouvertement de vos symptômes et de vos préoccupations avec vos professionnels de santé. Une bonne communication peut faciliter le processus de diagnostic et ainsi significativement améliorer vos chances de traitement.

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Diagnostic du cancer du poumon

En cas de symptôme le nécessitant et après un examen clinique complet, votre médecin pourra vous proposer des examens complémentaires afin de confirmer ou d’infirmer le diagnostic :

Imagerie : radiographie pulmonaire, scanner et IRM.
Biopsie (prélèvements de tissu pulmonaire) : par la technique la plus adaptée à votre situation → fibroscopie bronchique ou échoendoscopie transbronchique (EBUS) permettant de réaliser un examen histopathologique.
Les tests moléculaires : indispensables pour identifier des mutations génétiques spécifiques à chaque tumeur afin de pouvoir vous proposer la meilleure option thérapeutique.

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Est-il possible de guérir d’un cancer du poumon ?

Les traitements utilisés pour traiter les cancers du poumon sont de plus en plus nombreux et performants. Ils tendent à s’adapter le mieux possible à vos besoins, au stade de la maladie ainsi qu’aux caractéristiques génétiques et moléculaires propres à chaque tumeur : c’est ce que l’on appelle la médecine personnalisée.

Les différents traitements pouvant être proposés dans le cadre du cancer du poumon sont les suivants :

la chirurgie
la radiothérapie
les traitements médicamenteux : les chimiothérapies conventionnelles, les thérapies ciblées ou les immunothérapies spécifiques.

Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou associés les uns aux autres afin d’être adaptés à votre situation personnelle.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à discuter avec votre équipe de soins pour mieux comprendre les raisons des traitements proposés et leurs implications.

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Comment vit-on avec un cancer du poumon ?

En complément des traitements médicaux du cancer du poumon, il existe des soins de support qui visent à prendre en charge les symptômes, à soulager la douleur et à apporter un soutien psychologique, et peuvent ainsi contribuer à améliorer votre qualité de vie et celle de votre entourage.

Aide au sevrage tabagique

Le sevrage tabagique est un élément majeur de la prise en charge du cancer du poumon. Il s’agit d’un élément bénéfique quel que soit le moment de votre prise en charge car il influence favorablement votre tolérance des traitements et améliore considérablement le pronostic global de votre maladie. N’hésitez pas à solliciter l’aide d’un professionnel de santé si vous rencontrez des difficultés à arrêter de fumer.

Lutter contre la fatigue

La fatigue est souvent évoquée par les patients atteints de cancer. Or, il existe une façon simple de la juguler : le repos réparateur et la pratique d’une activité physique adaptée. En effet, en augmentant l’endurance et en apportant une fatigue “saine”, le sport permet un sommeil réparateur. Il n’est donc jamais trop tard pour s’y mettre, et si vous hésitez encore : vous pouvez tester un premier cours gratuit d’activité physique adaptée avec Jinko.

Prendre en charge la douleur

Que ce soit à cause des traitements ou du cancer, la douleur n’a pas lieu d’être. Il existe de nombreuses solutions pour la soulager, cela peut inclure des thérapies médicamenteuses et/ou des thérapies complémentaires telles que la sophrologie, l’acupuncture ou encore l’hypnose.

Apprivoiser ses émotions

Le cancer engendre des défis émotionnels et psychologiques qu’il n’est pas toujours facile de gérer seul. Un soutien psychologique régulier ou ponctuel peut être d’une aide précieuse tout comme faire de la sophrologie, de l’art-thérapie ou de la méditation. A chacun sa façon d’exprimer son vécu, son ressenti pour ensuite mieux vivre son quotidien.

Maintenir le lien social

Il n’est pas toujours facile de continuer à vivre pleinement malgré la maladie. Cependant, faire des activités plaisantes, maintenir des relations sociales de qualité et passer du temps avec ses proches contribuent à maintenir un bien-être général important pour lutter contre la maladie et les effets secondaires des traitements.

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Conclusion

Le cancer du poumon reste un défi majeur, mais un diagnostic précoce, des traitements innovants et un accompagnement adapté peuvent transformer la vie des patients. N’attendez pas pour agir : parlez à un professionnel de santé ou contactez une infirmière Jinko dès aujourd’hui pour trouver les réponses et le soutien dont vous avez besoin. Ensemble, avançons vers une meilleure qualité de vie.

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Sources

Les soins de support peuvent transformer l'expérience du cancer en un parcours plus gérable et plus humain. Les infirmières Jinko sont là pour vous aider à réduire les séquelles du cancer grâce à un accompagnement psychologique, physique et social en soins de support (nutrition, activité physique, psychologie, etc.), contactez-les dès maintenant.